Hormis quelques portions qui ne sont pas réalisées le long des axes routiers, il est très rare de devoir circuler, comme en France, sur des routes partagées. Même du bitume a été déposé pour faciliter le passage !Encore des leçons à tirer pour chez nous.
J’ai dormi comme un bébé dans ma cabane après avoir tendu ma tente devant l’entrée pour la faire sécher et me protéger du soleil matinal. Il me réveille vers 6h30 du mat’ en me tirant sur le duvet. Par contre, je me retrouve sur une mauvaise piste de gravier où ça ne rend pas du tout. Je me pose dans un restau italien pour y dévorer un hamburger américain avec des frites. Pour les piétons et les cyclistes, c’est hyper dangereux. Je pose le vélo dans la file et profite de ce temps mort pour déjeuner devant la famille de chalutiers DIT. Par contre, il n’y a pas foule ce matin.
Et oui, comme la panthère rose, il a le jarret souple, les pattes fines et longilignes au grand segment, la crinière longue et blonde flottant au vent ainsi que, bien sûr, la parure rose. Ce sont eux qui ont importé le fameux claping repris par de nombreux supporters d’autres pays.
Elle est fermée et semble bien délaissée mais il y a une terrasse devant qui sera parfaite pour m’accueillir la soirée.
Je reçois un message de mon ami Vincent qui m’avertit que la Norvège interdit le débarquement des passagers de croisière, un autre pour me dire que la Suède est dans le collimateur européen et un troisième beaucoup plus enthousiasmant qui m’incite fortement à réviser mes plans.
Je fais juste une pause dans le petit port de Thorsminde pour y prendre une photo des drapeaux danois qui flottent devant pratiquement toutes les maisons. Mais j’ai décidé que « Quand on veut, on peut » et que « Tout se fera ! Je me rendors encore un peu avant de me sortir à loilpé de mon duvet bien chaud.
J’arrive à trouver les coordonnées (merci GoogleMaps), envoyer un message auquel j’ai un retour négatif très rapide. Alors que je me suis arrêté pour prendre ces photos, je suis abordé par un couple de cyclistes allemands, Peter et sa femme, en goguette dans le coin. Et puis en milieu de matinée tout se précipite. Pourtant ce doit être bien sympa …On finit même par se planter de route alors qu’un panneau de la « route 1 » est aux abonnés absents à un croisement. Ce sera parfait pour ce soir. Le trafic maritime est toujours aussi intense. Mentalement et physiquement, on tape dans le dur. C’est réparé. Iker me prépare un plat roboratif : riz/pois chiche/sauce tomate que j’accompagne d’une pinte de Carslberg pour « arroser » cette arrivée en Norvège vraiment pas folichonne du tout.
Je profite toujours des paysages que je croise, à défaut de croiser des personnes. A l’arrivée à Emder, de l’autre côté de l’Ems, 2 possibilités s’offrent à moi. A 16h19 j’arrive devant l’embarcadère pour un départ à 16h20.
Nous nous installons confortablement dans un des nombreux salons et, à 23h30 pétante, le ferry largue les amarres en direction de la Norvège.
ETSU military เครื่องสนาม ปลีก-ส่ง. J’apprends que la femme est vendéenne (décidément …) de Fontenay-le-Comte, qu’elle est tombée amoureuse du monsieur danois, le costaud Viking qui l’accompagne alors qu’elle est petite et menue, qu’ils échangent en anglais, que ses 2 garçons bruns sont en vacances avec elle, que la jeune fille blonde est évidemment la fille du Viking et qu’elle va venir s’installer avec son Viking à 30kms au nord d’ici alors que ses garçons resteront avec leur paternel. J’aurais bien aimé visiter cette ville que je connais pas mais je dois avouer que me balader dans de grandes villes avec les sacoches ne me tentent guère.
Je suis un chemin carrossable au bord de la falaise et j’en prends plein les mirettes.Falaise impressionnante dominant cette mer du Nord couleur ardoise …Chemin menant droit en Ecosse juste en face de ce paysage grandiose …Spectacle incroyable auquel on ne peut accéder qu’à pied ou à vélo.
Mon vélo, c’est mon fidèle compagnon, mon ami qui me suit partout. Et pour la Wifi, après avoir récupéré le mot de passe de la box, je me fais jeter par l’opérateur.